Le paradoxe de la posture assise semble être une posture idéale par rapport à des tâches qui impliquent des contraintes physiques importantes mais si elle est maintenue dans le temps et associée à une faible dépense énergétique, elle peut entraîner des conséquences négatives sur la santé. Les causes de la sédentarité sont multiples : les activités professionnelles sont plus statiques et on passe plus de temps assis devant un ordinateur qu’avant
Qu’est-ce qu’une posture sédentaire ?
Une posture sédentaire se caractérise par une posture assise ou allongée maintenue dans le temps et associée à une très faible dépense énergétique, en situation d’éveil.
Sur le maintien dans le temps, il faut prendre en compte deux aspects :
- la durée cumulée journalière en postures sédentaires ;
- le caractère ininterrompu des périodes passées en postures sédentaires.
C’est ce maintien dans le temps qui est problématique et sur lequel il faut jouer en prévention.
Ne pas confondre posture sédentaire et inactivité physique.
L’inactivité physique est une non-atteinte des recommandations en matière d’activité physique. Selon l’OMS 2h30 par semaine d’activité d’intensité modérée ou 1h15 par semaine d’activité d’intensité élevée.
En prévention de ce risque de sédentarité il faut :
- rompre régulièrement le maintien des postures sédentaires, idéalement toutes les 30 minutes grâce a des étirements
- limiter au maximum la durée des postures sédentaire
On peut également agir sur l’organisation du travail pour rompre le maintien de ces postures en :
- ménager les espaces de travail pour inciter les salariés à se déplacer régulièrement ( espaces imprimantes à l’écart, espaces de convivialité qui permettent la posture debout) ;
- mettre en place un aménagement physique du poste de travail qui permet une alternance des postures assise et debout (ex. : bureaux à hauteur variable, siège ballon, etc.)
Il est important d’informer et de former chaque collaborateur à la multitude de risque qui l’entoure au quotidien.